jeudi 18 avril 2013

Bonnes résolutions

« Boostez vos lobes frontaux ! », une injonction à laquelle j'ai pensé pour servir de titre à ce blog. Blog qui a déjà connu trois titres en moins d'une semaine : « Dans le silence de l’après-midi d’un jour d’été », « Journal Instantané », et, pour finir, le titre que j'ai conservé jusqu'à aujourd'hui : « Clôture Electrique ». Inutile de préciser que les débuts sont assez difficiles, puisque le choix définitif d'un intitulé me pose encore des problèmes. Mais, je ne vais pas reculer devant de si petits ennuis. D'une façon ou d'une autre, je développerai ce blog, quitte à écrire sa genèse, comme je le fais à l'instant.

A ma décharge, je dois signaler que je ne me suis pas simplifié la tâche, puisqu'après avoir mis « Clôture Electrique » sur les rails, j'ai ouvert dans la foulée un nouveau blog : « Noyau Fondamental ». Ce dernier m'a posé moins de problèmes au démarrage, car j'ai tout de suite compris qu'il me servirait à supporter de la poésie exigeante, un genre de littérature que j'ai longtemps négligé, un art d'écrire très en vogue en ces temps troublés que je ne pensais pas aborder.

Pourtant, lundi dernier, j'ai cédé à une impulsion. Une voix intérieure m'a ordonné de sortir de mon silence, de faire entendre les impétueux torrents qui, sous mon crâne bien fait, charrient inlassablement mes nobles pensées. Ma modestie, mon humilité légendaire, n'ont pu y résister. Après avoir rapidement rédigé Pause, hier, j'ai ajouté un deuxième poème : Mélodie. Voilà aussi pourquoi C.E. n'avance pas vraiment.

En tout cas, j'ai décidé de me faire violence, de renoncer à flâner quotidiennement le long des avenues, le nez au vent, de noircir ainsi mes poumons aux gaz d'échappement, de ruiner mes tympans en les exposant trop souvent à l'assourdissant tintamarre des rues de la cité, de maltraiter mon estomac avec de mauvais breuvages consommés dans d'insalubres cafés bondés et malfamés, au décorum d'une esthétique douteuse.

J'ai donc décidé de rester à mon bureau, sagement assis dans mon confortable fauteuil, de faire face à l'écran du PC pour laisser mon esprit vagabonder sur des chemins lumineux où le pas de la marche légère soulève des nuées de papillons multicolores et joyeux. Je transcrirai patiemment mes états d'âme, pour le bonheur de mes lecteurs vénérés.

Tout un programme !

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